Jeux vidéos : Ori and the Blind Forest

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Editeur(s)/développeur(s) :
Microsoft/Moon Studio
Genre : plateformes
Classification : +7
Prix : 19,99 €
Note : 19/20 ❤

Résumé : La forêt de Nibel se meurt. À la suite d’une terrible tempête ayant déclenché une série d’événements tragiques, un petit héros des plus improbables doit se lancer dans un éprouvant périple. Armé de tout son courage, il devra affronter un sinistre adversaire et sauver sa terre natale. « Ori and the Blind Forest » relate l’histoire d’une jeune créature orpheline à la destinée héroïque.

Sorti en mars 2015 sur Xbox One, ce jeu m’a tout de suite fait de l’œil ! Alors quand j’ai su que j’allais enfin pouvoir tester ce jeu, j’étais surexcitée (et c’est peu dire). J’avais envie de sauter dans tous les sens ! 😀
J’ai toujours beaucoup aimé les jeux de plateformes et encore plus quand il s’agit de jeux tout mignon tel qu’Ori and the Blind Forest. Il y a quelques mois, en avril 2014 plus précisément, j’avais joué à Child of Light qui est une production d’Ubisoft Montréal et est un jeu dans le même genre que celui dont il est question dans cet article. Bien que Child of Light soit un RPG (jeu de rôles), on y retrouve, comme dans Ori, un univers assez attachant avec une intrigue super mignonne et pourtant bien sombre. Mais assez parlé de Child of Light, aujourd’hui, il est question d’Ori and the Blind Forest.

Tout d’abord, si vous êtes fan de trucs « cute » tout comme votre chère Cally, alors vous aimerez forcément ce jeu ! Ce qui m’a le plus attendrie, ce sont les cinématiques toutes plus belles les unes que les autres. Pour votre plus grand plaisir, vous pouvez ensuite les re-regarder via l’onglet « cinématiques » dans le menu du jeu. (Suis-je obligée de vous préciser que je les ai regardées plusieurs fois?) Bien sûr, les graphismes n’équivalent pas celles de Ryse ou bien The Witcher 3, sorti tout récemment. Mais cela semble évident puisque c’est un simple jeu de plateformes qui n’a d’autres buts que d’amuser les plus jeunes autant que les plus grands (comme moi 😀 ).

L’intrigue, quant à elle, bien que plutôt enfantine, est tout de même bien ficelée et on ne peut qu’avoir l’envie irrépressible d’aider notre ami Ori à ramener l’ordre dans la forêt. Le personnage et ses compétences sont relativement simples à prendre en main, même pour des « débutants » dans le monde du jeu vidéo. 😉 Ne soyez donc pas effrayés par les obstacles, niveaux de rapidité, etc. Il n’y a rien d’insurmontable dans Ori and the Blind Forest.

J’ajouterais également que c’est un jeu plutôt court. Rien à voir avec des jeux tels que Dragon Age où il est fort facile d’atteindre les cinquante heures de jeu sans même sans rendre compte. Mais bien sûr, il est difficile de faire une comparaison puisque, encore une fois, il s’agit d’un simple jeu de plateformes. 🙂 Afin d’illustrer mes propos quant à la durée d’Ori, vous avez un succès (les possesseurs de Xbox comprendront) qui est de terminer le jeu en trois heures ou moins. Personnellement, j’ai mis dix heures (et suis morte plus de 800 fois…). Oui, bon, j’ai peut-être eu beaucoup de mal à certains moments (au point de m’énerver parce que je n’arrivais pas à faire tel ou tel saut), mais ce jeu reste vraiment génial à mes yeux. Il fait même partie de mes jeux vidéos préférés maintenant ! C’est d’ailleurs pour cela que dans les jours qui viennent, je vais m’empresser de le recommencer encore et encore ! 🙂

Vous l’avez testé? Votre avis? 😀

Jeux vidéos : Pokémon

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Pokémon et moi? C’est une grande et éternelle histoire d’amour ! Petite, je collectionnais les cartes à jouer, les goodies (peluches, figurines), je regardais sans arrêt la série télévisée et bien évidemment, je jouais également aux jeux vidéos. A vrai dire, je n’ai pas vraiment changé depuis. En tout cas, à ce sujet ! J’aime toujours autant les peluches et tout ce qui a rapport à ces adorables petits monstres et je joue encore et toujours aux jeux qu’il s’agisse des premiers ou des derniers en date. 🙂

Historique des versions :

  • Rouge/Bleu/Vert
  • Or/Argent/Cristal
  • Rubis/Saphir/Emeraude
  • Rouge Feu/Vert Feuille (remake)
  • Diamant/Perle
  • Or Heartgold/Argent Soulsilver (remake)
  • Noir/Blanc
  • Noir 2/Blanc 2
  • X/Y
  • Rubis Omega/Saphir Alpha (remake)

Spin-off :

  • Pokemon Pinball (game boy)
  • Pokemon Trading Card Game (game boy)
  • Pokemon Dash (DS)
  • Pokemon Link (DS)
  • Pokemon Donjon Mystère (GBA/DS/3DS)

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Créé par Satoshi Tajiri en 1996, le premier jeu Pocket Monster version rouge et bleu sort au Japon sur Game Boy avec le soutien de Nintendo. L’inspiration du réalisateur vient entre autres de ses élevages et courses de criquets qu’il faisait étant enfant. Celui-ci pensait que les criquets les plus vieux étaient les plus « forts », les plus expérimentés et que, par cela, leur valeur augmentait à l’échange. Ce premier jeu se vend donc à plus de 10 millions d’exemplaires.
Pocket Monster n’était à la base qu’un jeu vidéo mais, de part son succès, il s’étend vite au domaine des cartes à jouer et à la télévision. En effet, par la suite, pour chaque version du jeu sortie, un nouveau deck de cartes sort en magasin pour le plus grand plaisir des petits et des grands, notamment les collectionneurs. Étant donné cet intense succès au pays du soleil levant, une version rouge et bleue sortent aux Etats-Unis en 1998 ainsi que des cartes à jouer et une série anglaises. C’est à nouveau un immense succès avec plus de 30 millions d’exemplaires vendus.
Mais il n’y a pas que dans le domaine du jeu vidéo que Pocket Monster nous a démontré toute son ampleur. Suite au grand succès de la série, Warner Bros produit le premier film Pokémon : Mewtwo contre attaque. Ce dernier est l’anime ayant fait le plus de succès au box-office.

Aux débuts du jeu Pokémon, nous avions un monde plutôt restreint où il était difficile de sortir des mailles du filet et de tisser sa propre histoire. Vous étiez guidés par un unique chemin avec de temps en temps un choix à faire entre deux routes différentes pour finalement tomber sur un cul-de-sac. Au fil des versions et du temps, le jeu évolue et l’on constate que le joueur se fait de plus en plus libre, il est capable d’affirmer ses choix. Des quêtes secondaires faisant leur apparition, les chemins sont plus diversifiés, vous permettant de faire ces quêtes ou de parfaire votre équipe en empruntant ces routes.

Dès le début de votre aventure, le professeur s’occupant de votre « éducation Pokémon » vous met face à un choix : celui de votre starter. Le starter est un Pokémon que vous choisissez parmi trois autres au lancement de votre aventure. Vous avez le choix entre trois types : eau, feu et plante (les Pokémons feu étant toujours les plus mignons et les plus puissants selon moi). Les types de starter au choix ne changent jamais selon les versions. Seuls varient les Pokémons eux-mêmes. C’est donc avec le choix de votre starter que vous entrez dans le monde de l’élevage et du combat Pokémon. Mais ce choix n’est pas moindre. Dès lors que vous avez choisi votre Pokémon de départ, celui-ci a un impact sur votre aventure. De nombreux éléments comme, grossièrement, les Pokémons de votre rival, varient selon ce choix.

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Le franc succès du jeu vidéo a entraîné une production de produits dérivés divers et variés connaissant eux aussi un grand succès auprès de tous. L’un des dérivés les plus connus est la série télévisée. Celle-ci devait prendre fin en 2005 lorsqu’elle était dirigée par Masamitsu Hidaka mais a ensuite été confiée à Norihiko Sudo, puis à Tetsuo Yajima à partir de 2013 suite au succès qu’elle rencontrait.
Plusieurs hypothèses planent en ce qui concerne la fin qui était prévue pour la série. Certains pensent que lors de l’épisode final, Sacha, le principal protagoniste de la série et des films, se réveille d’un long coma suite à son accident de vélo que l’on peut voir dans l’épisode 1 et qu’il ne s’agissait donc que d’un rêve (extrêmement bizarre, il faut l’avouer). D’autres pensent que le premier film de la saga clôturerait le tout suite à la série et que les personnages poursuivaient chacun de leur côté leur petit bonhomme de chemin, l’un ayant des enfants, l’autre étant maître Pokémon abandonnant sa famille suite à sa surcharge de travail, etc.
Après le succès de la série, ont été produits les films Pokémons. Seuls les trois premiers volets sont sortis au cinéma chez nous, en France. Tandis qu’au Japon, la sortie de chaque film est encore aujourd’hui un grand événement. Vous vous rappelez peut-être être allé voir Mewtwo contre attaque avec vos parents et avoir reçu une carte Mew très rare distribuée seulement aux personnes étant venues voir le film. Certaines étaient également dissimulées dans des boites de VHS en magasin. A vous d’avoir de la chance… ou non. Eh bien, nos amis les Japonais, quant à eux, prévoient toujours une petite distribution spéciale pour les Pokéfans. Grâce au développement des consoles et au réseau sans fil, un code Pokémon a été transmis par ondes dans une salle de cinéma afin que tous les spectateurs étant installés dans la salle avec leur Nintendo 3DS possède le Pokémon légendaire du film.

Pour beaucoup, Pokémon n’est rien d’autre qu’un jeu auquel ils auront peut-être joué quelques années, le temps d’une mode, le temps d’une récréation. Pour d’autres, jouer à Pokémon et se fixer des objectifs en ce qui concerne le jeu est encore de rigueur.
Même si la possibilité d’intégrer Pokémon aux compétitions d’Esport n’est encore qu’une idée brouillon qui ne deviendrait réalité que dans une dizaine ou une quinzaine d’années, il existe d’ores et déjà des compétitions internet Pokémon accessibles à tous via une console Nintendo 3DS/2DS. Comme toutes compétitions, celles-ci ont lieu en des dates et horaires précis et nécessitent une inscription préalable. Bien sûr, ce ne sont pas de grands prix que l’on offre aux participants ainsi qu’au vainqueur. Il s’agit généralement d’objets ou de Pokémiles permettant de faire des achats sur le site officiel. Rien à voir avec le prix de l’équipe gagnante de la coupe du monde de League Of Legends qui remportaient non seulement une magnifique coupe mais également un million de dollars. Ceci dit, Pokémon possède sa propre coupe du monde dans un autre domaine, celui des cartes à jouer. Des sélections et des compétitions ont lieu très régulièrement dans ce domaine.
Le succès Pokémon s’étend en beaucoup de domaines et avec lui prend toute son ampleur le désir de réellement devenir le meilleur dresseur. Avec la création d’un mode en ligne à l’internationale (merci les nouvelles technologies), cet objectif connaît un véritable essor. Mais cela dans la joie et la bonne humeur ! Car si l’esprit de compétition demeure, se confronter à d’autres dresseurs en ligne et activer le chat permet de se perfectionner mais également de perfectionner son équipe grâce aux échanges et à l’élaboration de nouvelles tactiques grâce notamment à une étude approfondie des stats (EV et IV) et des types (eau, feu, plante, électrique, poison, etc).

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Depuis 1998, l’industrie Pokémon ouvre également des boutiques nommées Pokémon Center à travers l’archipel japonais. On en compte huit actuellement. Le seul Pokémon Center occidental est celui ayant ouvert en 2001 à New-York. Ceci dit, il a été transformé en boutique destinée aux jeux de l’univers Nintendo. Néanmoins, en juin dernier, Paris a eu l’honneur d’accueillir Junichi Masuda et son équipe pour l’ouverture d’un Pokémon Center européen temporaire. Cependant, le journaliste du Figaro a soulevé une question importante pour tous les Pokéfans : est-ce qu’un Pokémon Center européen ouvrira définitivement ses portes ? Junichi Masuda répond ceci : « À titre personnel, j’aimerais ouvrir un Pokémon Center permanent en Europe, en France ou ailleurs sur le continent. Dans le cas présent, il s’agit de «faire l’événement» avec un magasin éphémère. Mais je veux vraiment que les Pokémon Center ne soient pas de bêtes boutiques. Ce sont des endroits où on va échanger, où des gens qui ne se connaissent pas vont jouer ensemble. Mon but, c’est de créer des espaces de rencontres. »

Qui ne connaît pas Pokémon ? Qui n’a jamais vu ou aperçu la petite bouille jaune de Pikachu ? Peu de personnes. Pokémon est devenue l’une des bases du jeu vidéo au même titre que Tétris ou PacMan et ce malgré l’écart générationnel qu’il peut y avoir. Le nier serait infondé.
Pokémon est une industrie ayant su trouver sa place dans le marché mais pas seulement. Loin d’être seulement un vulgaire business, il réunit également les fans entre eux et introduit une certaine notion de partage.

Toi qui as lu cet article : Pokéfan or not Pokéfan ? 😉